“Der Berg ist eine Wand” dachte der Kirschbaum.
“Das Ende der Leiter ist nicht mehr weit” dachte der Hamster im Rad.
“Das Universum dreht sich um mich” dachte der Mensch.
Wer seinen Standpunkt noch nie verlassen hat, sollte vorsichtig urteilen.
Ist es ein Punkt? Ein Strich? Eine Fläche – oder gar eine Kugel? Sogar die Dimension ist eine Frage der Perspektive. Solange wir nur eine Seite sehen, wissen wir eigentlich gar nicht, was wir betrachten. Erst wenn wir unseren Standpunkt aufgeben, uns an eine andere Stelle begeben und einen neuen Blickwinkel einnehmen, können wir Dinge in ihrer Ganzheit wahrnehmen. Und selbst damit überschätzen wir uns masslos. In jenem Moment, in dem wir sehen was auf der Rückseite geschieht, entgeht uns unweigerlich die Front – wir verlassen uns auf die Erinnerung der Sicht, die wir von Vorne hatten. Durch die Dimension der Zeit können wir uns nur in Gedanken bewegen.
Und was denkt der Berg über den Baum? Er sieht ihn als Strich. Als Strich, der vor kurzem noch ein Kirschkern war, so klein wie ein Punkt.
«La montagne est un mur», pensa le cerisier.
«La bout de l’échelle n’est plus très loin», pensa le hamster dans sa roue.
«L’univers tourne autour de moi» pensa l’homme.
Ceux qui n’ont jamais quitté leur point de vue devraient juger avec prudence.
C’est un point ? Un trait ? Une surface – ou même une sphère ? Même la dimension est une question de perspective. Tant que nous ne voyons qu’un côté, nous ne savons pas vraiment ce que nous observons. Ce n’est qu’en abandonnant notre point de vue, en nous rendant à un autre endroit et en prenant une nouvelle perspective, que nous pourrons percevoir les choses dans leur intégralité. Et même avec ça, nous nous surestimons massivement. Au moment où nous voyons ce qui se passe à l’arrière, l’avant nous échappe inévitablement – nous comptons sur la mémoire de la vue, que nous avions de l’avant. À travers la dimension du temps, nous ne pouvons que nous déplacer par la pensée.
Et que pense la montagne de l’arbre ? Elle le voit comme un trait. Comme un trait, qui était un noyau de cerise il y a peu, aussi petit qu’un point.
Nach seinem Bachelor in Media Arts an der University of Plymouth (UK), produzierte Jon unabhängig Medien-Projekte. Sein Zweitstudium in Interaction Design schloss er 2017 an der ZHdK in Zürich ab. Seither beschäftigt er sich mit Problemen an der Schnittstelle von Mensch, Technik und Irrsinn. Als selbstständiger Interaction- und Motion Designer gestaltet er Lösungen, welche das Leben vereinfachen sollen. Mit Game Designs, Live-Illustrationen und interaktiven Artefakten stellt er das, was bereits einfach scheint, wieder in Frage – er stiftet sich und andere zum Spielen, Träumen und Zweifeln an.
Après son Bachelor in Media Arts à l’Université de Plymouth (UK), Jon a produit indépendamment des projets médiatiques. Il a obtenu son deuxième diplôme en Interaction Design en 2017 à la ZHdK de Zurich. Depuis lors, il traite de problèmes à l’interface de l’homme, de la technologie et de la folie. En tant que concepteur indépendant d’interactions et de mouvements, il conçoit des solutions destinées à simplifier la vie. Avec des conceptions de jeux, des illustrations en direct et des artefacts interactifs, il remet en question ce qui semble déjà simple – il s’inspire et inspire les autres à jouer, à rêver et à douter.